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Samedi 18 mai

Malgré la pluie, de nombreux manifestants étaient présents à l'appel des étudiants. Le cortège s'est dirigé vers le parc des droits de l'homme. 

Dans le parc des droits de l'Homme, à 15h, sous le soleil cette fois, accueil chaleureux par de nombreux militants, et, à la tribune, nombreuses prises de parole, notamment des députés LFI.

Mercredi 15 mai 2024  à 17h30 Place de la Comédie, devant la mairie de Lyon, de nombreux participants étaient présents pour la commémoration de la Nakba et la solidarité avec Gaza car au 76ème anniversaire de la Nakba, les Palestiniens fuient encore et encore pendant qu'Israël bombarde Rafah, et n'ont nulle part où aller.

Lire l'article sur le site de l'Agence Média Palestine.

Samedi 11 mai un Rassemblement a eu lieu place Bellecour.

Voir la vidéo ici

Nombreux sujets abordés : 

  • Prisonniers palestiniens torturés, démembrés, mutilés
  • Absence de soutien des pays arabes,
  • Répression des militants qui soutiennent la Palestine en Europe, et des étudiants
  • En France, toute critique de la politique d'Israël taxée d'antisémitisme
  • Nécessité d'une large mobilisation, en particulier de la jeunesse, car la jeunesse fait peur à nos dirigeants. BRAVO aux étudiants en grève!
  • Occupation des universités à Lyon, Sciences Po, ENS
  • Etudiants censurés (annulation d'une expo à Sciences Po sur la Palestine), mis en garde à vue
  • Utilisation de la famine comme arme de guerre par Israël
  • Carnage en cours par l'armée israélienne dans Rafah
  • La barbarie israélienne partout en Palestine : tortures, mutilations, assassinats
  • Le silence complice de nos gouvernants.
  • Israël n'a plus AUCUNE LIMITE!

 

Mercredi 8 mai à 11h place des Terreaux

Une action théâtrale boycott de l'équipe nationale israélienne aux JO à l'occasion de l'arrivée de la flamme à Marseille a été organisée par l'équipe BDS du collectif 69.

mise en scène: olympisme et génocide

 

Mercredi 1er mai 2024 Manif du 1er mai réussie à Lyon! De nombreux.euses militants.es de Couleurs Palestine en tête du cortège du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien (le plus fourni et le plus dynamique de tous les groupes présents) ! Fin de manif éprouvante lorsqu'à l'arrivée place Bellecour, le groupe Palestine a été pris sans raison aucune sous une pluie de grenades lacrymogènes. La dispersion s'est effectuée au centre de la place, après une dernière adresse du Président du Collectif, saluant le sang froid des manifestants et les invitant à poursuivre leur mobilisation jusqu'au cessez le feu à Gaza et la reconnaissance des Droits élémentaires du peuple palestinien!

Une fois de plus Couleurs Palestine 69 s'est montrée à la hauteur de son engagement! Bravo et merci à tous ses Militants.es!

 

 

21 avril 2024 : communiqué du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien

Nous dénonçons la répression en cours contre celles et ceux qui portent la parole de soutien aux droits du peuple palestinien

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Rassemblement du samedi 20 avril 2024

Encore un rassemblement réussi place des Terreaux avec sa fameuse fontaine rouge comme le sang des gazaouis continuellement bombardés par l'aviation israélienne! Couleurs Palestine toujours bien représentée par une quinzaine de militants.tes après 7 mois de manifestations et rassemblements hebdomadaires.

Aider Israël à rompre avec ses démons

(article de Denis Sieffert du 16 avril 2024 paru dans la revue Politis)

https://www.politis.fr/articles/2024/04/aider-israel-a-rompre-avec-ses-demons/

 

Le conflit avec l’Iran le souligne : les dirigeants israéliens n’ont jamais assez de guerres à leur agenda. C’est leur raison de survivre, mais certainement pas celle d’Israël. Les assassins de Rabin sont aujourd’hui au pouvoir : ils font d’Israël un État paria.

 

Entre gens de bonne compagnie, l’affaire s’arrêterait là. Mais les dirigeants actuels d’Israël n’ont jamais assez de guerres à leur agenda. Au nord le Hezbollah, au sud le massacre des Gazaouis, à l’est des pogroms dans les villages de Cisjordanie. Et pourquoi pas une guerre apocalyptique avec l’Iran ? C’est leur raison de survivre, mais certainement pas celle d’Israël. Si la paix venait à s’installer, ils seraient comme des cyclistes qui s’arrêteraient de pédaler. Il n’y a donc rien d’autre à attendre dans le conflit avec la République islamique qu’un nouveau pas vers l’abîme. La gravité de l’attaque à laquelle se prépare le « cabinet de guerre » ne dépend que de la force de persuasion de Joe Biden, et des moyens logistiques dont il peut priver Israël.

 

Netanyahou est dans la main de ses alliés, colons d’extrême droite, dont dépend sa propre survie politique.

 

La séquence actuelle a commencé le 1er avril, lorsqu’Israël a commis un acte de guerre caractérisé en attaquant le consulat iranien de Damas. Cela sans susciter la moindre condamnation internationale. Dans la nuit du 13 au 14, l’Iran a fait ce qu’il ne pouvait pas ne pas faire en répliquant par une attaque spectaculaire, mais cousue de fil blanc. Israël et les États-Unis avaient été prévenus de l’heure et des moyens. Avait-on déjà vu dans l’histoire une attaque conçue pour échouer ? Le lendemain, le représentant de la mission iranienne à l’ONU s’est d’ailleurs empressé de rassurer son monde en déclarant que « l’incident était clos ».

 

On a bien compris que Téhéran avait besoin de cette opération pour laver l’affront, et plaire à ceux qui soutiennent encore un régime honni. Avec cette demi-mesure, l’Iran a voulu déjouer le piège tendu par Netanyahou. Car l’hypothèse du piège est crédible. Le Premier ministre israélien aurait voulu provoquer une réaction iranienne, qui légitimerait en retour une offensive de grande envergure, qu’il n’aurait pas agi différemment. L’heure est-elle venue ? On se déchire sur le sujet au sein du gouvernement israélien. Washington, Londres, Paris freinent des quatre fers.

 

Mais la logique de Netanyahou répond à des impératifs qui ont peu de rapports avec la géopolitique. Il est dans la main de ses alliés, colons d’extrême droite, dont dépend sa propre survie politique. Et ceux-là trouveraient avantage à un chaos qui leur permettrait d’anéantir toute résistance palestinienne, et de s’approprier la Cisjordanie. Ils rêvent d’une deuxième Nakba qui parachèverait la première, celle de 1948 qui a poussé huit cent mille Palestiniens à l’exil. Les colons ne perdent d’ailleurs pas de temps. Comme leurs ancêtres en 1948, ils brûlent des maisons et ravagent des villages dans les territoires palestiniens, pendant que nous regardons les drones iraniens s’écraser dans le désert du Néguev. Il s’agit aussi pour Netanyahou de détourner l’attention de Gaza, où son armée s’inscrit dans la sinistre tradition de la guerre coloniale, sans foi ni loi. On est frappé par la continuité de l’histoire.

Depuis soixante-seize ans qu’il existe, Israël vit dans une perpétuelle angoisse existentielle. Souvent instrumentalisée, parfois fondée. Mais à qui la faute ? Comment font ses dirigeants pour produire parmi les peuples alentour, et même un peu partout dans le monde, une hostilité qui est aujourd’hui à son comble ? Pas besoin d’être grand clerc pour trouver la réponse. Tout part et tout ramène toujours à l’irrésolution de la question palestinienne. On ne peut pas martyriser tout un peuple depuis près de quatre-vingts ans, le discriminer, le massacrer dès qu’il bouge, favoriser ce qu’il y a de pire en lui – le Hamas –, le priver du moindre espoir, sans générer un état d’insécurité permanent. Le tout alimenté par une propagande qui oscille entre un racisme anti-arabe décomplexé et un déni couvrant d’ignorance et de mépris le sort des Palestiniens.