Pendant le sommet de l’ONU, agissez avec nous pour demander au conseil de sécurité d'agir pour l'ouverture d'un corridor humanitaire à Gaza !
ayant constaté de nos propres yeux l’innommable, ayant entendu le vacarme de la terreur constante et aveugle contre les civils, ayant au quotidien des récits de soignants sur la catastrophe
humaine en cours . Depuis nos retours, nous témoignons, interpellons, communiquons, auprès des politiques, médias et citoyens qui acceptent de nous rencontrer…
Parlementaires européens et français, sénateurs, diplomates, commission des affaires étrangères de l’assemblée, politiques de gauche et du centre, médias écrits, audio visuels, citoyen
Nous avons organisé 80 rencontres publiques, 20 rencontres politiques, 100 rencontres médias sur ces 8 derniers mois, sans malheureusement impacter positivement le débat public et les prises de
positions politiques.
La narration unique proposée par le gouvernement israélien, soutenu par l’extrême droite, n’est qu’exceptionnellement soumise à une analyse critique et ne reflète pas ce qui passe au sein de
nombreux pays.
Nous lançons cet appel car les soignants et les patients de Gaza et de Cisjordanie, avec qui nous travaillons, nous le demandent.
« Merci de venir nous aider, mais merci de repartir dans vos pays, en Europe et aux États Unis, pour que le droit international et le droit humanitaire, dont le défaut d’application est
responsable de la situation en territoire Palestinien depuis tant de décennies, soit enfin respecté ».
Si vous partagez cette invitation au vivre ensemble, au-delà des murs qui ne font que générer méconnaissance, peur et rejet, nous vous invitons à participer et transmettre cette interpellation, aux personnes suivantes qui ont la responsabilité et le devoir d'agir, et de porter ces valeurs humaines auxquelles nous tenons tant.
Signé :
Imane MAARIFI, Raphael PITTI, Christophe OBERLIN, Samir ADDOU, Zouhair LAHNA, Mohammed ALSHAREEF, Abdullah BROWN, Pascal ANDRE, Mohamed AQUARSSI, soignants de retour de Gaza depuis janvier
2024
Le corridor de Philadelphie, couloir de « l’amour fraternel” (zone tampon de 14 km de long à la frontière entre l’Egypte et le territoire palestinien de Gaza) mise en place en 1978 après les accords de camp David, est occupé depuis le 7 mai 2024 par les forces armées israéliennes, en violation flagrante du droit international.
Cette appropriation limite de manière drastique et inhumaine l’arrivée quotidienne de centaines de camions permettant la survie et les soins sur ce territoire occupé.
La population qui a pu résister aux bombardements, tirs de tanks et snipers, s’éteint, dans un silence international honteux, indigne et hypocrite, de soif, de faim, et de toutes les pathologies
induites par le non recours à l’eau potable, l’assainissement, la nourriture et le stress traumatique permanent.
Le refus du gouvernement israélien d’évacuer le corridor de Philadelphie n’est pas recevable, pour nous soignants de retour de Gaza pour certains et pour nous, citoyens soucieux du respect du
droit et de la liberté de chacune et chacun à vivre dignement, sur son territoire.
Nous exigeons, à l’instar de l’ONU et de l’OMS, non seulement qu’un “cessez le feu” immédiat et permanent soit mis en place, mais également qu’au minimum, le corridor de Philadelphie
devient immédiatement une zone tampon permettant :
D'une part, l’entrée non limitative des médicaments, des dispositifs médicaux, des équipes soignantes, comme des denrées nécessaires pour la survie de 2.3 millions de civils sur un territoire dévasté.
D'autre part, l’accès aux soins adaptés dans les hôpitaux à l’étranger de 10 000 patients graves ne pouvant être soignés dans les 4 hôpitaux encore fonctionnels sur les 38 préalablement existants.
Si vous partagez cette invitation au vivre ensemble, au-delà des murs qui ne font que générer méconnaissance, peur et rejet, nous vous invitons à transmettre le présent courrier, tweets, messages, aux personnes suivantes qui ont la responsabilité et le devoir d'agir, et n'oublieront pas de porter ces valeurs humaines auxquelles nous tenons tant.
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